vendredi 27 septembre 2013

Princess Bride - William Goldman

Titre : Princess Bride
Auteur : William Goldman
Editeur : Milady
Nombre de pages : 476
Date de publication : 2009
 

Quatrième de couverture :

Il était une fois la plus belle des aventures, auréolée par le grand amour, le seul, le vrai. Le conte intemporel de S. Morgenstern -redécouvert et merveilleusement abrégé par Wiam Goldman - est peuplé de personnages aussi inoubliable que Westley, le beau valet de ferme qui risque sa vie pour la femme qu'il aime ; Inigo Montoya, le fabuleux bretteur qui ne vit que pour venger la mort de son père ; Fezzik, le plus doux et le plus fort des colosses... et bien sûr, Bouton d'or : la princesse, la fiancée, la femme idéale, la plus belle de toute l'histoire du monde. Princess Bride : un bijou d'humour et d'émotion, un merveilleux classique devenu un film culte et le roman favori de millions de lecteurs.
 

Mon avis :

Princess Bride… Rien que le titre laissait présager que j’allais passer un excellent moment. Et, croyez-moi, ce fut le cas.
Je ne pouvais que succomber à ce roman, vu ce qu’il promettait : de l’amour, des combats à l’épée, des méchants très méchants, des gentils, de la haine, des monstres, des araignées, des bêtes terrifiantes, de la vengeance, des miracles… en un mot, tout ce qui fait d’un roman un bijou.

Princess Bride est un roman écrit par Simon Morgenstern, il y a fort fort longtemps. L’auteur en avait fait un ouvrage passionnant mais alourdit par des passages inutiles et ennuyeux pour le lecteur. William Goldman a découvert ce texte jeune, quand bouclé au lit par une pneumonie, son père lui lu ce roman en omettant les dits passages ennuyeux. Devenu adulte et écrivain, William Goldman nous propose donc le texte de Morgenstern amputé de ces passages. Mais attention, outre les moments où il intervient, il n’a, en aucun cas, réécrit l’œuvre de Simon Morgenstern.
L’auteur nous présente ainsi, en introduction, ce projet et tout le long du récit original, il intervient, sans une police de texte différente du texte de Morgenstern, pour nous expliquer ce qui se passait dans le passage supprimé (en quelques lignes) et, pourquoi il a souhaité le supprimé.

Mais venons-en au récit.
Bouton d’or vit dans une ferme avec ses parents. Elle est la plus belle jeune femme du monde et, le prince Humperdinck, qui doit trouver une épouse car son père se meurt, décide de l’épouser. Mais avant le mariage, Bouton d’or est enlevé par un trio original : Inigo Montoya, un escrimeur de talent, un maître qui n’aspire qu’à se venger de la mort de son père, Fezzik un géant à la force incroyable mais plutôt doux comme un agneau et Vizzini, le patron, terrible et terrifiant. Comment va continuer l’histoire ? Et bien disons, qu’il y aura plein de rebondissements et comme, je ne souhaite pas gâcher votre plaisir, je n’en dirais pas plus. Mais je peux vous assurez que vous ne vous ennuierez pas lors de cette lecture.

Le texte est vraiment bien écrit et j’ai adoré les moments où Morgenstern intervient dans le texte, en écrivant, entre parenthèse, des choses sympa et amusantes. Ces choses n’apportent rien au récit lui-même, mais disons qu’il permet au lecteur de sourire, ce qui fut mon cas. L’écriture de Morgenstern est vraiment belle, du moins c’est ce que je pense. Cela m’a vraiment rappelé mes lectures passées. En fait, quand on lit ce roman on a vraiment l’impression de lire un conte, comme autrefois. Pour ce qui est des interventions de William Goldman, que ce soit l’introduction ou en cours de récit, je les ai vraiment trouvée intéressante et passionnante. Je me suis autant régalée avec ses passages qu’avec le texte de Morgenstern.
Le récit est vraiment passionnant et, du fait que certains extraits aient été supprimés, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer. Pour tout dire, j’ai été bien triste à la fin de devoir abandonner les personnages qui m’ont fait vibrer tout le long du roman. Parlons des personnages, si par moment Bouton d’or m’a quelque peu exaspérée, je me suis énormément attachée à elle. Je suis tombée sous le charme de Westley, qui est vraiment un héro comme je les aime et comme j’en rêve (oui, oui, c’est un peu mon homme idéal !). Inigo et Fezzik m’ont beaucoup plu également, j’ai aimé leur courage, leurs valeurs, leur personnalité. Par contre, j’ai détesté toute de suite le prince Humperdick et le comte Rugen, qui me sont vite sortie par les trous de nez, comme on dit. C’est vrai que c’est des méchants, vraiment méchant ; ils sont malsains, terrifiant et très mauvais… Bon d’accord, c’est vrai que les personnages sont une caricature des protagonistes que l’on trouve dans les histoires d’amour, de contes et de légende. Mais honnêtement, je m’en fiche, car j’ai adoré !
Ce conte n’est pas comme les contes que l’ont à l’habitude de lire. Ici, l’horreur se glisse dans le texte et la torture, la violence y est présente, ce qui peut marquer et effrayer un public jeune (cf. Les scènes de torture dans le Zoo de la Mort, les cauchemars de la belle Bouton d’Or…). Pour autant, ce texte n’en ai que plus fort.
Ce roman est rythmé ; l’humour y est présent aussi et bien souvent, j’ai souris. L’aventure est réellement présente tout le long et les éléments de fantasy sont là aussi.

Cela fait bien longtemps qu’un texte ne m’avait pas autant touché. Pour tout dire, je n’ai pas eu un tel coup de cœur depuis ma lecture de Tristan & Iseult (l’édition présenté par René Louis, j’y tiens) que j’ai découvert à neuf ans et, que je relis chaque année depuis. Alors oui, j’ai aimé à la folie ce roman de Morgenstern, j’ai aimé ce qu’en a fait William Goldman et je n’oublierai pas de sitôt le magnifique Westley, ni les personnages hauts en couleur qui habitent ces pages.
Je ne peux que vous poussez à lire ce roman d’aventure, de cape et d’épée et de fantasy, qui saura vous emmener loin, très loin dans votre imaginaire.
 

samedi 21 septembre 2013

La nostalgie heureuse - Amélie Nothomb

Titre : La nostalgie heureuse
Auteur : Amélie Nothomb
Editeur : Albin Michel
Nombre de pages : 162
Date de publication : 21 août 2013
 
Quatrième de couverture :
"Tout ce que l'on aime devient une fiction".
 
Mon avis :
Si il est une chose qui est immuable dans ma vie de lectrice passionnée, c'est de commencer mon exploration des ouvrages publiés à chaque rentrée littéraire avec le nouveau roman d'Amélie Nothomb.
Et chaque année, à la lecture du nouvelle ouvrage que la belge la plus japonaise  publie, c'est le même plaisir, le même enchantement, la même gourmandise.

J'ai découvert l'auteur à la sortie de Stupeur et tremblements, que mon professeur de lettre nous avait demandé de lire au lycée. Ce roman avait tellement été un choc, que dans les semaines qui suivirent, j'ai acheté et lu tous les ouvrages que la jeune femme avait déjà publié. Depuis, je ne rate jamais ma rentrée littéraire nothombienne !   
 
Une fois de plus, ce nouveau livre est exceptionnel ! Nous y suivons Amélie Nothomb, qui retourne, à l'occasion d'un tournage proposé par France 5 (j'ai d'ailleurs pu voir ce reportage, jeudi dernier, suite à La Grande Librairie de François Busnel) sur les pas de son enfance au Japon. Elle y retrouve notamment deux personnes qui ont vraiment marqué sa jeunesse : Nishio-san, sa nourrice, sa seconde mère, comme elle aime le souligner et Rinri, l'homme avec qui elle avait vécu une belle passion, pendant deux ans (elle en avait d'ailleurs parlé dans son ouvrage Ni d'Eve, ni d'Adam). Elle retourne dans son école maternelle et, la trouvaille d'une photo de l'époque embaume le cœur de l'auteur, car il s'agit là d'une preuve qu'elle n'a pas rêver son passé au Japon !
 
 
Cet ouvrage est vraiment émouvant, merveilleusement écrit, comme toujours. Amélie Nothomb se livre totalement ; n'ayant pas peur de nous parler de ses craintes, ses peurs, ses joies, sa nostalgie... La nostalgie justement, au cœur de livre. Amélie y apprendra la différence de définition entre la nostalgie française (que nous connaissons tous) et natsukashii, la nostalgie heureuse japonaise ("l'instant où le beau souvenir revient à la mémoire et l'emplit de douceur").
 
Cet ouvrage m'a vraiment ému, rendue triste parfois car il m'arrivait de faire le parallèle avec ma propre histoire, la perte de certaines choses qui avait été importante, marquante.
Et puis, comme toujours Madame Amélie nous offre des passages à couper le souffle, magnifique, à fleur de peau.
Chaque ouvrage de l'auteur reste inoubliable !
Comme j'aime retrouver Amélie Nothomb a chaque rentrée, comme si une rentrée littéraire ne pouvait pas exister si l'auteur ne nous offrait pas un nouvel ouvrage. Et comme j'aime lorsqu'Amélie Nothomb parle du Japon.
 
Je conclurais en vous invitant à découvrir ce livre, passionnant dont l'intimité avec l'auteur (j'ai toujours l'impression d'être la confidente d'Amélie Nothomb) saura vous ravir. On se laisse emporter par sa plume et par les souvenirs de notre auteur belge préféré !
 
Extraits :
"Je sais que j'avais besoin d'être subjuguée, d'avoir la foi. Le Japon suscite cela chez moi. Il est les seul."
 
""Natsukashii" désigne la nostalgie heureuse, répond-elle, l'instant où le beau souvenir revient à la mémoire et l'emplit de douceur. Vos traits et votre voix signifiaient votre chagrin, il s'agissait donc d'une nostalgie triste, qui n'est pas une notion japonaise."
 
– Le plus fou, poursuit-il, c’est qu’à un kilomètre de la centrale de Fukushima, le long du rivage, on vient de déblayer une stèle vieille de mille ans. En japonais ancien, il y est écrit : « Ne bâtissez ici rien d’important. Ces lieux seront ravagés par un tsunami gigantesque. » On n’en a pas tenu compte, hélas. Or, avant d’être renversé par la catastrophe, cet avertissement du passé était bien visible et lisible de tous."
 

jeudi 19 septembre 2013

Le rapport de Brodeck - Philippe Claudel

Titre : Le rapport de Brodeck
Auteur : Philippe Claudel
Editeur : Stock
Nombre de pages : 400
Date de parution : 14 août 2007
 
Quatrième de couverture :
Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache.
Moi ne n'ai rien fait, et lorsque j'ai su ce qui venait de se passer, j'aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire, la tenir bien serrée dans ses liens de façon à ce qu'elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer.
Mais les autres m'ont forcé : "Toi, tu sais écrire, m'ont-ils dit, tu as fait des études". J'ai répondu que c'étaient de toutes petites études, des études même pas terminées d'ailleurs, et qui ne m'ont pas laissé un grand souvenir. Ils n'ont rien voulu savoir : "Tu sais écrire, tu sais les mots, et comment on les utilise, et comment aussi ils peuvent dire les choses. Ca suffira. Nous on ne sait pas faire cela. On s'embrouillerait, mais toi, tu diras, et alors ils te croiront".
 
Mon avis :
Ce roman, qui pour moi semble le témoignage vrai d'un homme vrai, est un livre difficile à lire, bouleversant et, qui nous remet en question, qui remet en question l'humanité. Je ne peux pas dire que j'ai aimé ce livre, car ceci reviendrait à dire que j'ai aimé l'horreur, la souffrance, l'inhumanité et la noirceur qui hantent ces pages. Pour autant, ce récit est magnifique, intense et malheureusement nécessaire pour ne pas oublier.
 
Nécessaire car je n'arriverai jamais, malgré mes nombreuses lectures (romans, essais, témoignages) à comprendre la folie humaine, le besoin pour un être humain (homme ou femme, d'ailleurs) de faire souffrir, d'humilier, d'anéantir un de ses semblables. Car entendons-nous bien, tous les êtres humains, quels qu'ils soient sont identiques... Je suis peut-être trop naïve, mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi tant de personnes en détestent d'autres au point d'en commettre des actes affreux. Chaque page de l'ouvrage de Philippe Claudel dépeint toute cette monstruosité qui pourrie le monde, à m'en faire venir la nausée. Chaque page montre les faiblesses humaines, ne cherchant pas à les excuser, mais plutôt d'essayer vainement, de comprendre ce qui pousse un individu à agir ainsi... Et comment un seul homme, avec une idéologie infâme, peut-il ainsi entraîner des millions d'hommes à la mort ?
 
J'ai toujours, depuis mes années collège et l'étude de ces périodes sombres de l'histoire, été horrifiée (le mot n'est certainement pas assez fort) de voir jusqu'à quel point l'humain peut tomber bas. J'imagine la douleur, le courage aussi qu'il a fallu à l'auteur de ce roman, pour essayer de raconter tout cela. Tout au long du livre, Brodeck nous raconte l'atrocité qu'il a vécu, qu'il vit, que d'autres ont vécu, mais aussi les poisons que lui-même a pu infliger à d'autres. Mais Brodeck, à travers ces pages, semble tellement différent de ces bourreaux, car il a conscience de l'horreur, de la rage, des ténèbres berçant ce monde et il en a honte ; cette honte le ronge. Il m'a été très sympathique, j'ai eu parfois envie de le prendre dans mes bras, comme le ferait une mère, et de le rassurer, le protéger...
 
Souvent, à cette lecture, les larmes me sont venu, la douleur étant trop intense, les émotions tellement forte que j'ai dû fermer le livre, je mettre de côté un moment. Mais le talent de Philippe Claudel et la voix de Brodeck m'obsédaient tellement, jusqu'à n'en plus pouvoir dormi, qu'il me fallait continuer.
Ce récit vivra en moi, encore longtemps. L'auteur signe ici une œuvre majestueuse, émouvante, intense et horrible à la fois. Ce livre est nécessaire et, il me plait à croire que grâce à de tels ouvrages, lu par des millions, permettront que de telles atrocités ne se répètent plus jamais...
 
Extraits :
"La guerre... Peut-être les peuples ont-ils besoin de ces cauchemars. Ils saccagent ce qu'ils ont mis des siècles à construire. On détruit ce qu'hier on louait. On autorise ce qu'on interdisait. On favorise ce que jadis on condamnait. La guerre, c'est une grande main qui balaie le monde. C'est le lieu où triomphe le médiocre, le criminel reçoit l'auréole du saint, on se prosterne devant lui, on l'acclame, on l'adule. Faut-il donc que la vie paraisse aux hommes d'une si lugubre monotonie pour qu'ils désirent ainsi le massacre et la ruine ? Je les ais vus bondir au bord du gouffre, cheminer sur son arête et regarder avec fascination l'horreur du vide dans lequel s'agitaient les viles passions. Détruire ! Souiller ! Violer ! Egorger ! Si tu les avais vus..."
 
"L'idiotie est une maladie qui va bien avec la peur. L'une et l'autre s'engraissent mutuellement, créant une gangrène qui ne demande qu'à se propager."
 
"Moi, j'ai choisi de vivre et ma punition, c'est ma vie. C'est comme cela que je vois les choses. Ma punition, ce sont toutes les souffrances que j'ai endurées ensuite. C'est "Chien Brodeck". C'est le silence d'Emelia, que parfois j'interprète comme le plus grand des reproches. Ce sont les cauchemars toutes les nuits. Et c'est surtout une sensation perpétuelle d'habiter un corps que j'ai volé jadis grâce à quelques gouttes d'eau."

mercredi 18 septembre 2013

Bienvenue

Bien le bonjour ami(e)s lecteurs, lectrices.
Je suis ravie de vous accueillir sur ce blog où il y sera question de livres, de mots et de littérature.
 
Passionnée depuis toujours par la lecture, amoureuse depuis ma tendre enfance des mots et des livres, j'ai souhaité aujourd'hui me joindre à la grande communauté littéraire de la toile internet.
Je suis vos blogs  depuis de nombreux mois, voire de nombreuses années et l'envie de me joindre à vous ne m'a plus quitté. Aimant écrire également, je n'ai eu qu'une envie, me lancer dans l'aventure d'un blog littéraire.
 
Au programme, des chroniques de mes lectures (toutes mes lectures, qu'elles aient été positive ou non), des informations et des débats toujours en lien avec l'univers des livres, des mots et de la culture.
Peut-être qu'au fil du temps ce blog changera un peu, s'étoffera mais il restera toujours dédié à ma passion littéraire.
 
Concernant mes goûts, vous verrez rapidement que je suis ouverte à tous genres mais que j'ai une nette préférence pour la littérature contemporaine française ou étrangères. Cependant, j'aime me plonger dans un bon classique, un excellent thriller ou roman historique.
Par ailleurs, je suis ouverte à tous vos conseils ou idées de lecture. N'hésitez pas à me parler d'un livre ou d'un auteur que vous aimez particulièrement.
 
Dans quelques temps (le temps de mettre tout en place sur ce blog), je vous présenterai ma Pile à Lire ainsi que ma Liste d'Envies... Aussi, je serais toujours partante pour une lecture commune ou la participation à un challenge, notamment.
Je ne suis, pour le moment, inscrite sur aucun forum de lecture. Par contre, je fais partie depuis peu de temps de la grande communauté Babelio (vous m'y trouverez sous le pseudonyme Bressane). N'hésitez pas à me conseiller des forums ou autres communautés littéraires que vous appréciez.
 
Enfin, je tenais à préciser que tous les avis ou billets publiés sur ce blog sont ma propriété personnelle, aussi je vous serai gré de ne pas les utiliser partiellement ou totalement, sans mon accord préalable. Je vous remercie.
Par ailleurs, les avis donnés ici n'engagent que moi et même si parfois une lecture ne m'a pas vraiment emballée, je ne me permettrais jamais de la "descendre sur ce blog" par respect pour son auteur et le travail qu'il y a apporté.
 
Nous arrivons au terme de cette présentation, qui je l'espère ne vous aura pas trop ennuyée. Je suis ouverte à tous vos conseils, toutes vos idées et tous commentaires.
Si vous souhaitez me joindre en privé, je vous invite à m'écrire à l'adresse suivante : cœur-de-bressane@outlook.fr
 
Je vous souhaite une belle balade ici et de très belles lectures.
A très vite, à travers nos blogs respectifs.